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Leçon sur le son

I - La vie sexuelle des rongeurs

 
 Des chercheurs de l’université de Bari, en Italie, ont analysé l’impact de l’MDMA, connu plus couramment sous le nom d’ecstasy, et d’une musique au son élevé, sur l’activité sexuelle des rats.

Ils ont reporté leurs conclusions dans le journal scientifique l’European review for medical and pharmacological sciences :

 

La présence de MDMA induit une augmentation du temps de latence lors de la pénétration et l’éjaculation, ainsi qu’une diminution significative du pourcentage de rats présentant des signes de copulation.

A contrario, l’exposition à une forte musique semble les accroitre, au point que les rats exposés au MDMA retrouvent presque leurs conduites normales.

En bref, ces expériences ont démontré que le MDMA diminuait les comportements sexuels des rats,  tandis que la musique annule cet effet.

 

II - Les pouvoirs des sons

Les conclusions des chercheurs concernant la vie sexuelle des rongeurs nous donnent aussi à réfléchir aux pouvoirs des sons.

En neurologie, on a recourt aux sons pour l'imagerie par résonance magnétique, permettant d'avoir une vue 2D ou 3D d'une partie du corps.

En Oto-rhino-laryngologie on fait appel aux sons pour le diagnostic de vertiges ou simplement du degré de surdité.

Les cétacés disposent d'un langage transmis sur le mode syntaxique à l'image de celui de l'homme. Il est ainsi possible de communiquer avec les dauphins grâce aux sifflements du langage Wayne Batteau. Ce langage est crée grâce à une machine transformant le langage des hommes en un vocabulaire de 30 termes, compréhensible par les dauphins et vice versa.

Les musiciens s'exerçant à des séries de mouvements complexes soumettent leur ouïe à un entrainement intensif. Ainsi lorsque ce sens gagne en précision, sa région cérébrale associée se développe et gagne du terrain.


III - La musicothérapie

Contrairement à l'écriture, la musique est présente dans toutes les sociétés. L’art-thérapie qu’est la musicothérapie, est une méthode naturelle qui consiste à utiliser la musique comme outil thérapeutique, afin de rétablir, maintenir ou améliorer la santé mentale, physique et émotionnelle d'un sujet. En Slovaquie par exemple, on y a recourt afin de stimuler les fonctions mentales et physiques des bébés.


Benenzon développe une autre conception de la musicothérapie. Selon lui, elle se distingue de la psychothérapie verbale et s’adresse ainsi à des sujets qui n’ont pas accès au langage, tels que les personnes souffrant d’autisme ou les animaux. 

On entend communément dire que "la musique apaise les animaux" sans toujours y croire. Et pourtant cela a bien été prouvé dans plusieurs cas, comme celui des éléphants rockeurs. De nos jours, on constate d’ailleurs qu’il n'est pas rare de voir des agriculteurs installer des haut-parleurs dans les bâtiments qui abritent leurs bêtes. En effet, les études réalisées sur l'effet Mozart démontre que celui-ci réduit les troubles du comportements des animaux. Ainsi les vaches sont plus épanouies dans un environnement musical et produisent davantage de lait.


On conseille aux propriétaires de chiens et chats de laisser allumer de la musique ou la télévision, en cas d’absence. Car de la sorte, l'animal sentait "une présence". Mais qu’en est-il des gerbilles ? On constate qu’une musique trop forte les fait taper du pied. Ceci est un signe d’alerte qui peut se manifester chez elles en cas de peur, énervement ou de stress. Mais l’exposition à la musique n’est pas forcément négative pour les gerbilles. Non seulement elle stimule leur activité (nous reparlerons de ceci dans le dossier dédié à l'environnement dans lequel se développe notre muridé préféré) mais le phénomène d’habituation les rend aussi moins craintive aux sons.

Des études du cortex ont prouvés que davantage d'aires cérébrales sont affectées au traitement de la musique qu'à celui du langage. Le neurologue, Oliver Sacks s’est ainsi intéressé aux effets insoupçonnés de la musique sur les comportements. Dans son livre Musicophilia, il conte comment un homme foudroyé dans une cabine téléphonique, revient d'entre les morts doté d'un don exceptionnel pour le piano.
Comment la mémoire d’un homme se limite à 7 secondes pour tout, sauf la musique. Comment cette dernière peut animer des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Comment elle peut faire parler des patients ayant subit un accident vasculaire cérébral, qui ne disent plus mots. Ou encore comment elle calme des personnes dont la mémoire est ravagée par la maladie d’Alzheimer ou l’amnésie.

 
Lors d’un Séminaire de musicothérapie, Joël Sternheimer a exposé sa théorie selon laquelle les protéines, formées de chaines d’acides aminés, émettent un signal de type ondulatoire, lorsqu’elles se fixent sur l’A.R.N. messager. Chaque acide aminé possède une onde d’échelle qui lui est propre et que l’on peut transposer sous la forme d’une note de musique. La chaîne protidique se trouve dès lors transformée en une suite de notes composant la mélodie de la protéine, connue sous le nom de protéodie. Joël Sternheimer a procédé à des expériences sur des fruits, qui se révélèrent plus nombreux et plus gros, grâce à la protéodie. Sa découverte a aussi été testée avec succès sur les organismes animaux et humains. Mais ces recherches sont toujours en cours, Sternheimer envisage de l’appliquer dans le domaine de l’agroalimentaire, la santé, l’environnement, la vie, de lutter contre la malnutrition, les maladies telles que le cancer, la maladie d’Alzheimer, Parkinson et bien d’autres, ou même la pollution et la dégradation de l’environnement.

Jacques Viret considère que les mantras hindous pérennisent l’antique et universelle doctrine du Son ou Verbe créateur. Le fameux mantra AUM en serait l’équivalent accoustique le plus proche. On admet à présent que la science rejoint les traditions et études de l'âme, nuancant ainsi l'hypothèse de Marie Jean Sauret, qui placait la science sur un piédestal. Les sons génèrent des champs vibratoires rendus visibles par la limaille, l’eau ou autres matières malléables.
Mélodieux, ils donnent vie à des architectures arrondies harmonieuses, tels que des cercles, et mandalas. Fabien Maman et Joël Sternheimer, ont prouvé scientifiquement l’efficacité thérapeutique des sons musicaux sur le corps humain, à l’échelle cellulaire ou moléculaire. Cette théorie fut également confirmée par Sternheimer pour les animaux et les plantes. Ainsi, un diapason, appliqué à un endroit spécifique du corps, remplace une aiguille d’acupuncture ! En ce sens, la musicothérapie s’assimile à une médecine non conventionnelle ; mais elle est davantage que cela, puisque son emprise s’étend aux niveaux psychique et spirituel de tous les êtres vivants, de la gerbille à l'homme, en passant par le chien et la grenouille.

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